Les romans déjà lus de l’auteur
L’invention de l’histoire, Éditions du Rocher, 2023
Résumé
Depuis l'enfance, un mystère intrigue Thomas Poisson : la vente, dans les années vingt, de la tour Eiffel à son arrière-grand-père, ferrailleur de son état, par un certain Victor Lustig. Une arnaque mythique dont a été victime son aïeul, un déshonneur transmis de père en fils.
Sa recherche le conduit auprès de son père – un homme taiseux qui s'est réfugié dans un Ehpad à la mort de sa femme – et à la médiathèque de sa ville, où il rencontre une singulière petite bande : Lina, Mansour, Francky et Françoise. Autant de femmes et d'hommes dont les fragilités et les solitudes imposées par la précarité contemporaine vont se répondre.
Une quête de sens, un récit de filiation et d'amitié d'une grande délicatesse, à la fois décalé et poétique.
Ce que j’en pense
12/20
Livre offert par Gleeph et les Editions du Rocher
Enfant, la mère de Thomas Poisson lui explique l'histoire de son arrière-grand-père, qui a acheté la Tour Eiffel. Sauf qu'il s'agissait d'une arnaque, représentant un déshonneur pour la famille Poisson, de telle sorte qu'il s'agit d'un sujet tabou. Le personnage va alors voir son père, pour essayer d'en apprendre plus sur cette histoire incroyable.
Le livre étant court, on s'attend à une mise en place rapide de l'histoire. Au lieu de cela, l'auteur ajoute des détails, des descriptions, de la narration qui fait qu'on a du mal à comprendre où il veut en venir. Au bout de 80 pages, nous n'avons toujours pas idée de pourquoi le personnage souhaite aller voir son père, alors qu'il était déjà dans le train page 12. L'auteur part dans des explications sans queue ni tête, passant d'une idée à l'autre sans même changer de paragraphe. Cela est déroutant à plusieurs reprises, on a ainsi du mal à se plonger dans l'histoire. La quantité de détails sur des personnages secondaires rendent le livre un peu lourd à digérer, alors qu’à l’inverse, pour ce qui semble important, l’auteur en parle à demi-mot, et laisse une trop grande part à l’imagination du lecteur.
Quand enfin on arrive au dénouement, on reste perplexe quant à l'explication, quasi inexistante. L'écriture reste poétique, même s' il manque ce petit truc qui va marquer les esprits.
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