Les romans déjà lus de l’auteure
Le dernier chant, Editions Denoël, 2021
Résumé
Et si les animaux n'étaient que de malheureuses sentinelles... "C'est le bruit, qui tue. Le dernier chant. Il apporte la mort". Telle est la prédiction de la vieille Innu devant l'immense cimetière qu'est devenu le fleuve Saint-Laurent en ce matin d'août 2021. A perte de vue, des marsouins, des bélugas, quelques orques, flottent le ventre en l'air. Une hécatombe sans précédent. Deux mois après, dans une réserve du Congo, les gorilles succombent eux aussi à un mal inexpliqué. Et, chose stupéfiante, les survivants, prostrés semblent pleurer... Quel lien entre ces phénomènes qui se multiplient dans le monde ? A qui profite la disparition de ces êtres vivants ? C'est ce que se demande Shan, chercheuse à l'Institut de virologie de Grenoble, en découvrant le dossier déposé sur son bureau par un stagiaire. La voilà décidée à mener l'enquête, seule. Mais déjà, des yeux la surveillent, quoi qu'elle fasse, où qu'elle s'envole... Et à l'approche de la vérité, Shan mettra en jeu non seulement ses convictions, mais aussi sa propre vie.
Ce que j’en pense
13/20
J’ai découvert Sonja Delzongle grâce à ce livre, le dernier paru et celui-ci m’a laissé un peu perplexe. En effet, l’histoire fait écho à la crise sanitaire que nous vivons actuellement, alors que cette histoire apocalyptique se passe en fin d’année 2021. Toutefois, il ne s’agit pas du même mal qui est en train de décimer la population humaine mais également les animaux : il s’agit du bruit.
J’ai trouvé que l’histoire et le thème du livre très intéressants et bien exploités. Même si le côté scientifique prend parfois un peu trop le deçu. Cela est positif pour donner un côté plausible au texte, mais peut devenir un peu compliqué pour les personnes qui ne connaissent rien aux sciences. Aussi, j’ai trouvé que certains personnages prenaient un peu trop d'importance dans l’histoire alors qu’ils n’avaient pas de rôle principal.
Enfin, ce qui m’a surtout embêtée lors de la lecture, c’est qu’à chaque rebondissement, on a tendance à se dire “bah bien sûr !” d’un ton las. Surtout vers la fin car trop c’est trop.
Un livre en demie teinte, mais qui ne m’empêchera pas de découvrir d’autres livres de l’auteure !
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